Aujourd’hui, l'abattage doit être réglementairement délégué à un tiers : l'abattoir. Malheureusement, on assiste depuis plusieurs années en France à une concentration des structures d'abattage : plus d'un tiers des abattoirs d'animaux de boucherie ont fermé en moins de 20 ans et il reste aujourd'hui moins de 230 abattoirs.
D'une part, les animaux sont donc transportés vivants de plus en plus loin, ce qui accroît leur stress. D'autre part, les cadences industrielles nécessaires à la rentabilité des abattoirs existants impliquent à la fois des conditions de travail difficiles pour les employés et des conditions d'abattage allant parfois à l'encontre du respect de l'animal.
Siméon, Joani, Maureen, Camille, Benjamin, Isabelle, Julien, Sarah, Pierre, Diane, Elie, Guilhem, Bastien, César, Jocelyn, Arnaud, Solène... sont un collectif d’une vingtaine d'éleveur·se·s installés dans les Cévennes lozériennes et réunis au sein de l’association SLAC (Structure Locale d’Abattage Coopératif).
Dans les Cévennes, depuis leurs fermes, le premier abattoir se situe à 1h20 de route en moyenne et la majorité des transports d'animaux se font aux périodes les plus chaudes de l'année, entre juin et septembre.
Créer un abattoir de proximité à taille humaine, avec un abattage fait par les éleveur·ses pour :
- Réaliser un abattage plus respectueux de l’animal et des opérateurs, sans lien avec les cadences des abattoirs industriels
- Éviter le transport des animaux vivants, les abattre sur leur lieu de vie pour limiter au maximum le stress et le mal-être des animaux
- Répondre aux problématiques d’éloignement des structures d’abattage et limiter les émissions de CO2 liées au transport
- Améliorer encore la qualité de la viande proposée en réduisant le stress des animaux pendant les jours et les heures qui précèdent l’abattage.
Tout sur le financement participatif : MIIMOSA
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